Anne GOUDENOVE  
 

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Serge CHOURAQUI, 9e DAN

Expert Fédéral
Instructeur du SIK - Sporting International Karaté Club
Ex-entraîneur national
Membre de l’équipe de France championne d’Europe 1971
Juge technique mondial
Médaille d’or de la jeunesse et des sports
Chevalier de l'Ordre National du Mérite
9e Dan depuis novembre 2011

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Serge CHOURAQUI

Stage Karate Chouraqui

40e stage international de Karaté Do à Bracieux avec Serge CHOURAQUI et Bernard DUMOULIN

 

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Serge CHOURAQUI

Serge CHOURAQUI

 

Serge CHOURAQUI

Open de bratislava 1975 - Équipe de France Médaille d'Or au Championnat d'Europe
Hervé DANIEL, Germain CANDAL, Serge CHOURAQUI, Jean-Luc MONTAMA

 

Equipe Championne d'Europe Karate

Équipe Championne d'Europe en 1971
Serge CHOURAQUI (à gauche), Dominique VALÉRA (au milieu), Francis DIDIER (avant dernier à droite)

 

Serge CHOURAQUI
Photo : Denis BOULANGER

 

 

 

Serge CHOURAQUI Karate

 

Présentation WikipédiaL’encyclopédie libre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Chouraqui

 

Serge CHOURAQUI

 

Interviews de Serge :

INTERVIEW VIP KARATE
www.culture-combat.com/interviews-VIP.asp

SERGE CHOURAQUI, 8ème dan de karatédo, légende vivante des arts martiaux, débute le karaté en 1965 pour l’enseigner dès 1968. Il est entraîneur du célèbre Sporting International Club, expert fédéral, ex-entraîneur national FFKAMA.

Pyrée, Cherdieu, Félix, Milon, Buil, Goffin, Pellicier, Serfati, Amghar, et bien d’autres…ces champions du monde et/ou d’Europe ont un point commun : tous sont passés entre les mains expertes de ce maître reconnu sur la scène internationale.

Comment assume-t-on la réputation de « fabricant de champions » ?
Je n’ai pas à l’assumer, ce n’est que la résultante d’un long travail. Le karaté est pour moi un sacerdoce, et plus encore, c’est une volonté, une passion depuis toujours. L’enseignement est une conséquence logique de ma pratique, et la meilleure preuve est ma carrière sportive qui est nettement plus modeste que celle des élèves que j’ai eu plaisir à former. Et puis, je les appelle rarement des champions, mais des karatékas avant tout, qui sont ensuite devenus des champions.

Alors, quelle est la différence entre un champion et un karatéka simple pratiquant ?
La différence est une question de réglages et de qualités innées, puis développées. Ce qui fait vraiment la différence se place sur les plans physiologique, psychologique, physique, tactique et technique.
Dans votre façon d’enseigner le karaté, on vous considère comme un gardien de la tradition. Quelle est votre recette pour que cela soit compatible avec la forme compétitive du karaté ?

Il n’y a, à mon avis, pas de formule ni de recette miracle. Un enseignant ne doit pas faire de différence entre l’enseignement dit traditionnel et la forme compétitive. Dans les deux cas, il ne s’agit que de technicité. De même qu’entre kata et combat, seules les règles sont différentes. Mais le karaté n’a de sens qu’au travers des valeurs qui s’en dégagent. Dire du karaté traditionnel qu’il diffère du karaté de compétition est une aberration ; la compétition est une question d’état d’esprit, de mise en situation et une application de techniques selon des règles bien établies. La compétition est un concours, c’est être le meilleur, le premier dans l’instant, le premier dans l’espace, mais ce ne sont que quelques détails qui feront la différence tels que la vitesse ou le rythme que l’on retrouve dans une forme de pratique purement traditionnelle. Dans tous les cas de figure, l’esprit lui, il reste le même. L’objectif de perfection reste également le point commun de ces formes de pratique, même si la perfection est toujours quelque chose d’impossible à atteindre.

Comment les autres personnalités du karaté et des arts martiaux, les professeurs, les sportifs, etc…vous voient-ils?
C’est à eux de le dire…(rires) et en particulier à ceux à qui j’enseigne. Je dirai juste que d’avoir autour de soi des gens qui m’ont accompagné depuis 30 ans me fait penser qu’ils ont trouvé une part de bien-être, de bonheur à partager avec moi. Faire l’unanimité est impossible. Mais enseigner un art c’est donner, pas recevoir. Mais quand « ça revient » et qu’on ne s’y attend pas, c’est bon, on reçoit en retour des sentiments humains tellement vrais, tellement sincères.

Permettre à des karatékas d’obtenir un titre de champion du monde, d’Europe ou de France n’est-il pas une façon de flatter son ego ou un objectif personnel qui serait d’obtenir sa récompense personnelle par rapport à toutes les années consacrées au karaté ?
Ce n’est sûrement pas le seul objectif avoué, même si chaque enseignant est satisfait de voir ses élèves réussir, car gagner est une satisfaction partagée. Mais la défaite donne aussi l’occasion de se remettre en question, pour mieux préparer la réussite suivante avec encore plus de travail et de dévouement. Ceci dit, pour l’élève et pour le professeur, le karaté est sans fin, l’objectif n’est jamais atteint, on est en constante recherche : la vérité absolue en karaté n’existe pas.

Une certaine magie dans les rapports que vous entretenez entre vous et vos élèves, quels sont les clés pour y parvenir ?
L’esprit de confiance et une sincérité réciproque, une vraie complicité, sans aucun doute. Il s’agit d’être disponible, d’apporter des réponses aux questions, d’être présent avant,  pendant et après une compétition par exemple.
                         
Vous avez joué et jouez encore le rôle de père spirituel, voire de « second père » (citation de Gilles Cherdieu, quintuple champion du monde), pour nombre de vos élèves. N’est-ce pas une responsabilité un peu lourde à gérer ?
Je pense que l’enseignant est là pour cela : répondre à tout ce qui préoccupe l’élève dans sa pratique du karaté comme en dehors du tatamis. L’entraîneur doit contribuer à l’équilibre de son élève, tenter de lui apporter apaisement et sérénité, en conseillant sans s’ingérer, librement et sans contraintes.
Quelles sont les valeurs qui animent Serge Chouraqui ?
C’est simple, pour être aimé, il faut aimer. Pour être respecté, on se doit de respecter les autres.

Quelles sont vos trois plus grandes qualités ?
…ah ! sans hésitation, la règle des « 3 P » : passionné, perfectionniste, professionnel.

…Et votre pire défaut ?
L’impatience.
Si votre karaté doit laisser un message au plus grand nombre de pratiquants de cet art, quel est-il ?
Adorer la pratique de son art, continuer à travailler, s’entraîner, se battre sur le tatami comme dans la vie. Si on aime transmettre un savoir, si on est animé de cette passion de l’art, on peut le faire jusqu’au dernier jour. Comme je l’ai déjà dit, même dans un fauteuil, je continuerai à pratiquer le karaté.

Merci Maître Chouraqui, Oss !
Oss !

Source : www.culture-combat.com/interviews-VIP.asp

 

 

Quelques uns de DVD de Serge CHOURAQUI : Infos

Serge CHOURAQUI

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4 DVD Shotokan Kata & Bunkai